Cette descente au petit marché de la capitale nous a permis de voir la situation économique actuelle après la hausse des prix des produits pétroliers.Tout ce qu'il faut pour la cuisine se trouve au marché : des légumes, des produits agricoles, des fruits, mais les prix sont exorbitants.
Nous sommes dans le centre commercial de la capitale : le marché Volovolo. En faisant le tour, nous avons rencontré Ahmed. Il possède un restaurant. Actuellement, avec 50 mille francs, il ne fait que des petits achats. Il ne manque rien dans ce marché mais les prix ne sont pas à la portée de tous les portefeuilles. Il n'y a pas d'autre choix que d'acheter. Le constat est que les produits cultivés dans le pays sont très chers. Cette situation s'explique par le fait que les produits importés prennent le dessus malgré la contribution du gouvernement aux opérateurs économiques pour alléger le coût de la vie. Très dépendant des importations pour de nombreux produits de grande consommation comme le riz ordinaire, le citoyen disposant de faibles revenus estime que les prix de ce produit ne devrait pas être revu à la hausse par les commerçants car l'ONICOR n'a procédé à aucune augmentation du prix de ses produits. La nouveauté est que dans ces deux marchés la circulation reste fluide car les policiers municipaux sont déployés pour veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens.
(Source : Office de Radio et Télévision des Comores)