Daniel NJANKOUO LAMERE est le président de l'Association camerounaise pour l'amitié et la coopération entre les peuples du Cameroun et de la Chine (ACAPECC). Il est également le président du Conseil d'Administration de la Société Commerciale de Banque Cameroun (SCB Cameroun). Dans une interview accordée à CGTN Français, il plaide pour une formation des jeunes camerounais afin de permettre à son pays de produire sur place ce dont il a besoin.
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La formation est un pilier essentiel pour le développement du Cameroun, selon le président de l'ACAPECC, Daniel NJANKOUO LAMERE. Celui qui est également le président du Conseil d'administration de SCB Cameroun a indiqué la coopération et a salué le fait que la Chine offre des opportunités de formation aux jeunes africains et camerounais. « Le fait de former des jeunes, des femmes qui représentent pour chaque pays l'avenir de ces pays est quelque chose de très grande importance. On prend en main la maîtrise de cette nouvelle technologie, la maîtrise de ces nouveaux cadres de coopération qui pourront localement informer les gens, instruire ceux qui sont sur le plan local pour leur donner l'occasion de maîtriser et de mieux s'adapter à ce que la Chine nous proposerait. Je crois que c'est quelque chose de très important ce que le président Xi Jinping a dit que nous aurons certainement 60 000 Africains formés. Si c'était déjà fait, 5 000 Camerounais seraient très heureux », a-t-il affirmé. Selon Daniel NJANKOUO LAMERE, la Chine dispose, par exemple, d'une grande expertise dans l'Intelligence artificielle (IA) et pourrait aider le Cameroun dans ce domaine.
Le président de l'ACAPECC a rappelé l'importance des échanges humains et culturels entre le Cameroun et la Chine. Ces échanges, a-t-il dit, permettent aux jeunes camerounais de bénéficier de la formation indispensable pour le développement de son pays. Former les Camerounais peut les aider à produire ce dont ils ont besoin sur place. « Si on ne fait que recevoir ce qui est conçu et pratiqué ailleurs, on n'avance pas assez. Si par contre, on pouvait former des Camerounais pour réaliser au Cameroun ce qui se réalise en Chine, ce serait mieux. Nous avons actuellement quelques entreprises chinoises qui travaillent au Cameroun. Mais nous souhaiterions que ce soit la connaissance chinoise qui vienne au Cameroun pour permettre aux Camerounais d'être mieux accrochés à ce que fait la Chine et de pouvoir bien implémenter localement ce qui se fait à des milliers de kilomètres de notre pays. Je crois qu'il est très important de maîtriser et de tenir nous-mêmes ce que les autres maîtrisent déjà et savent le faire mieux que nous », a argué M. Njankouo.