À l'occasion de la célébration du dixième anniversaire du lancement de l'initiative « la Ceinture et la Route », Edwige Opportune POUNINGUINZA NGUELEBE, directrice de Cabinet du Ministère centrafricain de l'Économie, du Plan et de la Coopération Internationale a accordé une interview exclusive à CGTN Français. Selon elle, l'initiative « la Ceinture et la Route » est basée sur un partenariat gagnant-gagnant pour tous les pays. C'est une façon de moderniser la Route de la Soie, pour relier tous les pays à travers les activités économiques, via les routes.
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(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'interviewé et pas nécessairement celui de CGTN.)
Voici l'interview intégrale :
C'est une initiative qui permet de briser tout ce qui est barrière, que ce soient des barrières ethniques, des croyances, ou des barrières culturelles.
Parlant des Africains, nous avons eu en novembre 2021, un sommet à Dakar. Et ce sommet a permis de mettre en place, par la Chine, en faveur des différents pays africains, neuf programmes dans les domaines de la santé, de la réduction de la pauvreté, de l'agriculture, mais aussi dans le domaine de la promotion du commerce parce que nous savons également que dans chacun des pays, il y a des avantages comparatifs. C'est aussi un programme qui permet d'améliorer les conditions des investissements en faisant leur promotion, mais également l'innovation numérique. Nous savons que nous sommes maintenant à l'ère du numérique, donc ça fait également partie de ces neuf programmes, y compris le développement vert. Nous parlons de plus en plus de climat vert ou bien une économie verte. Donc tout ça fait également partie des neuf programmes dont la Chine a fait la promotion.
« La Ceinture et la Route », cette initiative, l'objectif est de créer une nouvelle plateforme de coopération économique internationale. La paix a une grande valeur, et maintenant nous parlons de développement commun. Quand il y a un développement commun, je crois que si on essaye de voir tout ce qui se passe vers le Nord, vers le Maghreb, où des gens prennent le risque d'aller chercher mieux ailleurs, nous expérimentons les problèmes de mort par noyade. Tout ce qui se passe, c'est parce que le développement n'était pas harmonieux, le développement n'est pas partagé par tous les continents ou par tous les pays, c'est pourquoi les jeunes prennent le risque d'aller ailleurs ou même le risque de mourir. Donc c'est aussi pour corriger toutes ces choses que cette initiative est utile. Donc nous pensons qu'à travers les infrastructures – parce que l'initiative met aussi un accent particulier sur les infrastructures (les infrastructures routières, aéroportuaires etc.) - cela permet une interconnexion.
C'est une initiative basée sur un partenariat gagnant-gagnant pour tous les pays. C'est une façon de moderniser la Route de la Soie, c'est un peu relier tous les pays à travers les activités économiques, via les routes. Mais il y a aussi la Route de la Soie maritime. C'est aussi pour ceux qui ont accès à la mer, donc ils peuvent utiliser la mer pour pouvoir partager ce qu'ils ont économiquement de meilleur aux autres pays, et aussi recevoir d'eux. Le troisième aspect c'est l'initiative de la Route de la Soie numérique. La République Centrafricaine fut l'un des premiers pays de l'Afrique Centrale à avoir une coopération avec la Chine. Et cette coopération aujourd'hui est devenue de plus en plus fructueuse.
(Interview réalisée par : Yemengali Schella Claudicia, journaliste de Radio Centrafrique)