(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'interviewé et pas nécessairement celui de CGTN.)

Cette année marque le 10ᵉ anniversaire de l'initiative « la Ceinture et la Route » proposée par le président chinois Xi Jinping. Au cours des dix dernières années, la coopération entre la Chine et l'Afrique dans la construction conjointe de « la Ceinture et la Route » a fait de grands progrès. Gérard Njoya, rédacteur en chef à l'Actu Chine-Cameroon, une entreprise de presse des droits camerounais, centrée sur le déploiement économique et socioculturel Chine-Cameroun, partage avec nous ses pensées sur cette initiative, son rôle dans le renforcement de la coopération sino-camerounaise, dans le développement de l'Afrique, entre autres.

La dynamique chinoise partagée dans le cadre de l'initiative « la Ceinture et la Route » est une décision louable.

Honnêtement, je pense que les échanges entre le Cameroun et la Chine durant les dix premières années de cette initiative sont bénéfiques. En l'occurrence, la Chine a soutenu le Cameroun dans l'exécution de certains chantiers initiés dans le cadre de la politique des « grandes réalisations » du président Paul Biya, chef de l'État. On peut citer au hasard, la construction des autoroutes Yaoundé-Nsimalen et Kribi-Lolabé, la réalisation du port en eau profonde de Kribi, la construction des palais des sports et de congrès de Yaoundé, des barrages hydroélectriques, des Stades de football.

C'est aussi une décennie de coopération fructueuse dans la mesure où la Chine a rapidement compris que le Cameroun était une terre d'opportunités. Les Chinois s'installent au Cameroun, pays de paix et créent des entreprises de taille internationale telles que Gaoda International Investment Trading Sarl qui fait dans la fabrication des matériaux de construction moderne à partir du granite camerounais, la téléphonie mobile Huawei qui a inondé le marché camerounais, et biens d'autres commerçants chinois. 

D'ailleurs, je pense que cette année marque le 10ᵉ anniversaire de cette largesse chinoise, et permettez-moi d'inviter les chefs d'État africains à scanner profondément les réalisations de l'initiative « la Ceinture et la Route » durant ces dix dernières années. Ainsi, ils pourront aller à nouveau sur une table de Dialogue Afrique-Chine avec des propositions effectives, pour une nouvelle ère des relations sino-africaines plus florissantes.