Commentaire : la loi américaine sur le Xinjiang est un symbole de la « désaméricanisation » de la chaîne industrielle mondiale

Le 21 juin, le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a appliqué la soi-disant « Loi sur la prévention du travail forcé des Ouïghours », promulguée l'an dernier par le président Joe Biden, et a bloqué l'importation de toutes les marchandises fabriquées au Xinjiang, les considérant avoir un rapport avec le "travail forcé". Il est facile de comprendre que les États-Unis, à travers cette pratique basée sur les mensonges et qui va à l'encontre des lois du marché, souhaitent un découplage avec la Chine dans le milieu commercial. Ils cherchent à exclure le Xinjiang et même l'ensemble de la Chine de la chaîne industrielle mondiale, afin d'avoir un contrôle sur elle.

Ces politiciens américains obsédés par la pensée de la guerre froide s'engagent à pratiquer une intimidation économique. Mais ils ne se rendent pas compte que la Chine d'aujourd'hui, grande partenaire commerciale de plus de 120 pays et régions, a établi avec le reste du monde une chaîne industrielle caractérisée par des coopérations étroites. Des milliers d'entreprises à travers le monde dépendent du Xinjiang pour leur chaîne d'approvisionnement. Pour le Xinjiang, la perte du marché américain ne l'empêche pas de bénéficier du marché mondial. Par contre, pour les États-Unis, le plus grand marché de consommation dans le monde, le fait de bloquer tous les produits venant du Xinjiang revient à se couper de la chaîne industrielle mondiale, et à engager la désaméricanisation de cette chaîne. 

Prenons l'exemple des industries dominantes du coton et du silicium du Xinjiang. Leur coton à fibres longues, de bonne qualité et à un prix raisonnable, est très demandé par de nombreuses marques internationales. Selon les estimations de l'Association américaine des droits des travailleurs, les marques et les détaillants américains importent chaque année plus de 1,5 milliard de vêtements utilisant des tissus du Xinjiang, le montant de ces importations s'élève à plus de 20 milliards de dollars. En outre, le Xinjiang contribue à près de la moitié de la capacité mondiale de production de silicium et 85% de la production des panneaux solaires des États-Unis dépendent de la Chine. En gardant ces deux produits hors du marché, il serait difficile pour les États-Unis de trouver des alternatives appropriées dans le monde, générant ainsi une crise croissante de la chaîne d'approvisionnement et une inflation galopante.

Avec la taille de son marché et ses catégories industrielles complètes, la Chine occupe une place majeure dans la chaîne industrielle mondiale et offre au monde un grand nombre d'opportunités de marché, d'investissement et de croissance. Ce sont des opportunités que personne ne peut abandonner. Les gens se souviennent qu'en mars de l'an dernier, la marque de vêtement H&M a perdu, au deuxième trimestre, 23% du montant de ses ventes, enregistrant un déficit de 74 millions de dollars, en raison du boycott du coton du Xinjiang. Qui veut encore répéter la même erreur ?

Historiquement, les États-Unis ont été le principal initiateur et promoteur de la mondialisation économique. Ils en ont été les plus grands bénéficiaires aussi. Cependant, certains politiciens américains essaient maintenant d'entraver le processus de la mondialisation économique, devenant des « saboteurs ». Mais le temps le prouvera : celui qui va à l'encontre de l'histoire et essaie d'entraver les autres, ne fera que bloquer son propre chemin.

(Source : RCI / Photo : VCG)

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