Après le retournement de situation, le compte-rendu intégral de l'interview a finalement été publié…
Actualisé 03:27, 18 fév. 2021

Après avoir été qualifié de « sans vergogne » , le New York Times a finalement publié le compte-rendu entier des entretiens des experts de l'OMS.

La semaine dernière, les travaux de recherche du groupe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la traçabilité du nouveau coronavirus en Chine ont été achevés. Des médias tels que le New York Times ont recommencé à faire du battage médiatique sur de fausses nouvelles telles que "La Chine fait obstacle aux enquêtes" et "La Chine refuse de partager des données". Ces informations ont été réfutées par de nombreux experts de l'OMS et suscité la colère de certains. Peter Daszak, membre du groupe d'experts, a même tweeté le 13 février, indiquant que ces reportages sont « de fausses informations mises hors contexte. »

Le New York Times a publié le 14 février une interview de Peter Daszak. Cette fois, l'entretien a été mis à jour sous forme de questions et réponses et M. Daszak l'a transmis pour exprimer son approbation.

Dans un article intitulé « Lors du voyage d'investigation de l'OMS, la Chine a refusé de remettre des données importantes », le New York Times avait cité l'expert de l'OMS pour dire que certaines actions de la Chine avaient sérieusement entravé le processus d'investigation.

Selon la dernière transcription de l'entretien, on peut voir que la déclaration de Daszak est exactement le contraire :

Depuis le premier jour, les données que nous voyions étaient nouvelles et n'avaient jamais été vues en dehors de la Chine. Qui étaient les vendeurs du marché des fruits de mer de Huanan ? D'où ont-ils eu leurs chaînes d'approvisionnement?

Si vous en demandiez plus, les scientifiques chinois allaient chercher l'information, et quelques jours plus tard, ils avaient les résultats et nous avions de nouvelles informations. C'était extrêmement utile.

Daszak a souligné qu'en fait, lorsque le marché des fruits de mer de Huanan à Wuhan a été fermé le 31 décembre 2019 et le 1er janvier 2020, le centre chinois de contrôle et de prévention des maladies avaient envoyé une équipe de scientifiques pour essayer d'y trouver des indices. Il a décrit les actions de la Chine à l'époque comme "d'une étude très approfondie".

« À l'époque, des chercheurs chinois ont collectionné des échantillons de surface de différents endroits du marché. Au début, ils ont collectionné 500 échantillons, dont beaucoup testés positifs. Des échantillons comprennent également certains morceaux et dépouilles de viande d'animaux. »

« Dans les premiers temps de l'épidémie, les scientifiques chinois ont finalement achevé un prélèvement de 900 échantillons, une énorme quantité de travail. Ils avaient récolté des échantillons du système des égouts, et aussi étaient allés dans le puits de ventilation pour chercher des traces de chauves-souris. D'ailleurs, ils avaient attrapé certains animaux autour du marché, tels que des chats errants, des rats, voire même une belette. »

"Pour moi, cela (informations de recherche) m'a vraiment ouvert les yeux", a déclaré Peter Daszak.

Au cours de l'entretien, Peter Daszak a également comparé le travail actuel de prévention de l'épidémie en Chine et aux États-Unis. Il a déclaré qu'après son arrivée en Chine, du port d'équipement de protection et le dépistage du virus, à la mise en quarantaine, toutes les procédures étaient très strictes et complètes, et même les sacs à ordures étaient clairement identifiés. Cependant, lorsqu'il est rentré à New York, il n'a pas reçu de notification indiquant qu'il doit mettre en quarantaine et personne n'a frappé à sa porte et ne lui a dit qu'il "devait rester chez lui".

Thea K. Fischer, une épidémiologiste danoise de l'équipe, a également immédiatement réfuté le reportage de New York Times, qui, selon elle, a « intentionnellement déformé » les remarques des personnes interrogées et a jeté une « ombre sur d'importants travaux scientifiques ».

« Ce n'était pas non plus mon expérience sur l'étude épidémiologique . Nous avons établi une bonne relation au sein de l'équipe épidémiologique chinoise et internationale ! », a-t-elle expliqué sur Twitter.

Daszak a tweeté dans une note de réponse : « Écoutez ! Écoutez ! C'est décevant de passer du temps avec des journalistes pour expliquer les principales conclusions de notre travail épuisant d'un mois en Chine, de voir nos collègues mal cités de manière sélective pour correspondre à un récit qui a été prescrit avant le début du travail. Honte à vous The New York Times ! »

(Photo : VCG)

Notre politique de confidentialité et de cookies

En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez notre utilisation des cookies, notre politique de confidentialité révisée et nos conditions d'utilisation. Vous pouvez modifier vos paramètres de cookies via votre navigateur.

J'accepte