À l'approche de Noël, le cadeau que les Américains préfèrent cette année pourrait être quelque chose qu'ils devraient obtenir sans dépenser d'argent : « le droit de vote plein et équitable. »
Cependant, le mot « vote » coapparaît avec le mot « inutile » sur les médias sociaux américains. Les élections américaines se sont éloignées de l'opinion publique.
Selon l'Associated Press, il y a eu cinq campagnes présidentielles dans l'histoire des États-Unis au cours desquelles les candidats ont perdu le suffrage universel mais remporté l'élection finale. La dernière fois, c'était en 2016, lorsque Donald Trump a perdu le suffrage universel de 2,8 millions de voix, mais le résultat, c'est qu'il a été élu comme nous le savons tous.
Aux États-Unis, le compte des élections n'est pas basé sur les voix des électeurs, mais sur les circonscriptions électorales. Cela offre la possibilité à « la victoire d'un petit nombre sur un grand ».
Au niveau de l'État, la circonscription électorale est redivisée en dix ans. Tant que vous dessinez bien, vous pouvez gagner avec moins de votes. Cette « routine », ainsi que le déroulement des élections locales, ont révélé leur vrai visage : « Gerrymander ».
« Gerrymander » parle du phénomène de division injuste des circonscriptions électorales. Le « Gerrymander » d'aujourd'hui montre une forme de plus en plus mature. La soi-disant démocratie américaine se dirige progressivement vers son côté opposé.
À l'heure actuelle, une nouvelle série de cartes des circonscriptions électorales est en train d'être dessinée, ce qui affectera la prochaine décennie de la politique électorale américaine. Sur les près de 20 États sur lesquels la carte de circonscription a été déterminée, seuls trois sont appariés de manière égale. Dans d'autres États, l'avantage électoral est tombé sur un seul parti.
Les politiciens sont plus responsables envers leur propre parti qu'envers les électeurs, et l'élection est prise dans une relation symbiotique avec le « Gerrymander ».
Les politiciens qui ont scandé des slogans de justice doivent regarder en arrière et voir jusqu'où se trouve la véritable opinion publique.
(Photo : VCG)