Des représentants de travailleurs migrants de Xinjiang ont démenti les accusations de transferts de travail forcé lors d'une rencontre avec la presse. Ils ont affirmé que le gouvernement respectait pleinement leur liberté d'association.
Yarmamat Himit est originaire d'un petit village rural du district de Hotan. Il travaille maintenant dans une entreprise d'électronique à Urumqi.
"Mes parents sont des agriculteurs. Ils gagnent un peu d'argent. Je veux aider ma famille à gagner plus d'argent," déclare Yarmamat Himit.
L'entreprise lui a fourni un logement gratuit. Il travaille 8 heures par jour, et se repose pendant le week-end. Il raconte que maintenant il pouvait gagner un revenu plus stable que celui de sa famille. Chaque mois, il envoie de l'argent à sa mère. Il dit que sa famille lui manquait à son arrivée à Urumqi, mais qu'il était ensuite tombé amoureux de la ville. Tout comme Yarmamat, les habitants du Xinjiang travaillent dans toute la Chine dans diverses industries, du textile à l'automobile. Beaucoup choisissent de travailler loin de chez eux pour améliorer leur niveau de vie et leurs perspectives personnelles. Mais des gouvernements et des médias occidentaux accusent le Xinjiang de transferts de travail forcé.
"Cela est totalement ridicule pour nous et les personnes qui vivent sur ces terres. Pourquoi devons-nous être forcés de gagner plus d'argent et d'apprendre plus de techniques en dehors de notre ville natale. Avons-nous besoin d'être forcés d'améliorer nos vies de nos propres mains ? " demande Ahety Dolicun, travailleur migrant du Xinjiang Province du Guangdong.
Le gouvernement régional du Xinjiang dispose de programmes permettant aux personnes de tous les groupes ethniques de trouver un emploi près de chez elles ou de créer leur propre entreprise. Le gouvernement encourage également les travailleurs en situation de pauvreté à chercher un emploi en dehors de leur ville natale.
"Au Xinjiang, les personnes de tous les groupes ethniques ont la liberté de chercher un emploi. L'endroit où ils travaillent et le type de travail à effectuer dépendent de leur propre volonté," raconte Eliman Mahmudi, l'imam de la mosquée de la Grande Croix District de Yizhou.
Les représentants affirment que les travailleurs migrants sortants du Xinjiang jouissent des mêmes droits que leurs collègues. Leur revenu moyen s'élève à 40 000 yuans par an, soit le même niveau que les autres travailleurs locaux.