Aux États-Unis, le média est considéré comme « la quatrième force de gouvernance », avec les forces exécutive, législative et judiciaire, et les journalistes sont considérés comme « des rois sans couronne ». Bien que les médias américains déclarent être indépendants de la politique et servent la liberté et la réalité, ils servent en fait les intérêts financiers et les partis politiques.
Aux États-Unis, un petit nombre des conglomérats médiatiques contrôlent plus de 90 % des médias, dont les recettes annuelles dépassent même le produit intérieur brut (PIB) de certains pays en développement. D'une part, ces magnats médiatiques veulent faire accroître leur influence commerciale, et d'autre part, ils interviennent dans la politique des États-Unis, tentant d'influencer le processus politique par le lobbying, la campagne publique et les donations politiques.
« The Digital News Report 2021 », publié par l'Université d'Oxford et l'Institut Reuters, indique que parmi 92 000 consommateurs de presse sondés de 46 pays, ceux aux États-Unis ont la plus faible confiance dans les médias, seulement 29 %.
Dans l'ère de l'information où les médias traditionnels sont en déclin, les médias sociaux deviennent le favori du grand public. Néanmoins, les médias sociaux sont aussi contrôlés, comme les médias traditionnels, par le gros capital et les groupes d'intérêt. Afin d'augmenter l'afflux de leurs sites Internet, les médias sociaux utilisent des algorithmes pour créer des « cocons d'informations », ne vérifient ni ne contrôlent les contenus extrêmes, ce qui conduit les utilisateurs à durcir leurs pensées et à diviser davantage l'opinion publique.
(Photo : VCG)