Article du commissaire Liu Guangyuan dans le South China Morning Post : La Chine est fière de son modèle de démocratie à processus complet

Liu Guangyuan, commissaire du ministère chinois des Affaires étrangères accrédité dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong, a publié le 8 décembre dans le South China Morning Post un article signé intitulé « La Chine est fière de son modèle de démocratie à processus complet » . 

L'histoire de la Chine moderne atteste de l'engagement du Parti communiste à la démocratie et montre que la Chine mérite le nom de démocratie populaire.

Depuis les jours du « vote des haricots » à Yan'an, où le peuple chinois votait avec des haricots à la place des bulletins pour s'assurer que les illettrés exprimaient leur vote, à la promulgation de la première constitution de la République populaire de la Chine en 1954 et à l'introduction de l'important concept de « la démocratie sur l'ensemble du processus», la démocratie socialiste  avec des caractéristiques chinoises a progressivement pris forme. Comme cela a été clairement  indiqué lors de la 6e session plénière du 19e Comité central le mois dernier, la Chine s'est engagée à maintenir la démocratie sur l'ensemble du processus et à mettre l'avenir des peuples entre leurs mains.

La démocratie sur l'ensemble du processus de la Chine contient des pratiques pragmatiques qui protègent efficacement les droits démocratiques étendus du peuple, qui s'exercent par une combinaison d'élections, de consultations, de prise de décision, de gestion et de contrôle.

Pour comprendre l'ensemble du processus démocratique, trois aspects méritent d'être soulignés.

Premièrement, il est axé sur les personnes et accueille une large participation. La démocratie chinoise n'est pas du genre à se lever le jour du vote et à retourner se coucher ensuite. Les gens ont le plein droit de savoir, d'exprimer leurs opinions et de superviser les performances du gouvernement.

En Chine, tous les 2,62 millions de députés dans les cinq niveaux de l'Assemblée populaire, de l'Assemblée populaire nationale (APN) aux provinces, villes, comtés et cantons, sont élus par le peuple. Les 33 minorités ethniques avec de très petites  populations, y compris les Jinuo et les Lhoba, ont leur propres délégués à l'APN.  Les Chinois sont profondément engagés dans les affaires de l'État, particulièrement la gouvernance au niveau local.

Le principe allant "du peuple au peuple" est crucial dans les pratiques démocratiques de la Chine. Depuis 2012, le public a été invité à  commenter 187 projets de lois, et environ 3 millions d'opinions et de suggestions à partir de 1,1 million de soumissions.

Prenez par exemple le Code civil qui a pris effet cette année. Pour rédiger le code, l'APN a sollicité des opinions en ligne 10 fois. Elle en a reçu 1,02 million en provenance de 425 000 personnes et adopté beaucoup d'entre elles.

Deuxièmement, la démocratie sur l'ensemble du processus de la Chine favorise le développement et profite aux gens. La démocratie ne devrait pas être une vitrine mais réellement aborder les problèmes et les préoccupations.

La démocratie chinoise cherche à répondre aux besoins des populations d'une vie meilleure. Grâce aux efforts du Parti communiste et de la nation, la Chine a éradiqué la pauvreté absolue, une réalisation historique, devenant une société modérément prospère.

La Chine a construit le plus grand système de sécurité sociale au monde, couvrant plus de 1,3 milliard de personnes, leur permettant de vivre plus heureux et plus en sécurité. Elle a créé plus de 10 millions de nouveaux emplois chaque année pendant 15 années d'exécution, un nombre équivalent à la population d'un pays de taille moyenne.

Qui plus est, les statistiques montrent qu'environ 90 % des hauts-fonctionnaires et fonctionnaires du PCC et des bureaux du gouvernement proviennent de ménages à revenu moyen.

Troisièmement, la démocratie sur l'ensemble du processus valorise une gouvernance saine et produit des résultats encourageants. Sous la direction du PCC, la politique démocratique de la Chine a favorisé un développement sain et sa capacité degouvernance s'est améliorée régulièrement, signe des avantages institutionnels de la Chine.

Depuis le début de la COVID-19, le gouvernement et le peuple chinois, avec une confiance profonde, ont fait des efforts concertés pour surmonter la pandémie. Le gouvernement a été responsable et réactif, et les personnes obligeantes et coopératives. Tous les secteurs sociaux ont été mobilisés et un réseau efficace misen place pour le contrôle de la pandémie et le développement économique et social.

La confiance dans le gouvernement est élevée en Chine. Dans une enquête menée au début de la pandémie, une entreprise de relations publiques américaine a constaté que la confiance des Chinois en leur gouvernement atteignait 95%, une augmentation de 5 points de pourcentage par rapport à une enquête similaire. La Chine est en tête du classement mondial dans cette enquête portant sur 11 pays.

En tant que diplomate chinois, je suis fier des accomplissements de mon pays en démocratie et en droits de l'homme, et heureux de partager et d'échanger l'expérience de la Chine et sa pratique avec d'autres pays et d'autres peuples.

La démocratie n'est pas l'apanage de quelques nations, mais une valeur commune de toute l'humanité. Elle prend des formes diverses et aucun pays ne pourrait monopoliser la définition et la compétence de la démocratie. La Chine n'imposera pas son propre modèle démocratique à d'autres, ni n'acceptera non plus la morale de certains juges autoproclamés.

À notre consternation, les États-Unis, avec leur arrogance interventionniste, ont fermé les yeux sur leurs propres problèmes intérieurs et ses propres défauts en matière de démocratie et de droits de l'homme, et restent obsédés par la diffusion de leur modèle de démocratie au reste du monde.

C'est ignorer les différentes conditions nationales ailleurs et cela ne respecte pas les choix des autres. C'est en soi anti-démocratique. À maintes reprises, l'histoire montre que l'exportation d'un modèle ne fonctionne tout simplement pas.

Tout récemment, les États-Unis sont même allés jusqu'à militariser la démocratie en organisant deux "sommets pour la démocratie".

Le mobile derrière ce mouvement est clair : faire revivre l'esprit de guerre froide, inciter à la division et l'affrontement et protéger son hégémonie. Ces sommets dits de démocratie sont une farce. Cela ne produira rien d'autre qu'une plaisanterie pour le monde.

(Source / Photo : www.fmcoprc.gov.hk)

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