Le plus grand perdant est l'« intellectuel public » dans la guerre contre l'Afghanistan des États-Unis pendant 20 ans
Actualisé 13:50, 13 août 2021

Note de l'éditeur : L'article reflète les opinions de l'auteur, et pas nécessairement celles de CGTN. 

L'armée américaine a combattu en Afghanistan pendant 20 ans, mais le plus grand perdant est l'« intellectuel public ». Parlons-en dans cet article.

Le 11 septembre 2001, les États-Unis ont été attaqués par des terroristes, ce qui a choqué le monde entier. À partir de ce moment, le cours de l'histoire a été irréversiblement changé.

En 2001, la Chine se situait en sixième position dans le classement des pays par produit intérieur brut (PIB), derrière les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. L'économie totale de la Chine ne représentait que 12 % de celle des États-Unis.

Après les attaques terroristes du 11 septembre, le président américain de l'époque George Walker Bush a déclenché la guerre en Afghanistan. 

En 2003, la Chine restait au sixième rang, derrière les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, mais son poids économique a atteint 14 % de celui des États-Unis.

Cette année-là, la guerre en Afghanistan était entrée dans sa troisième année et les États-Unis ont envahi l'Irak, prétendant que c'était une « action préventive » visant à renverser la dictature, à établir un gouvernement démocratique et à empêcher la propagation du terrorisme.

En 2005, le PIB de la Chine dépassait celui de la France, se classant au cinquième rang mondial ! Son poids économique a atteint 18 % de celui des États-Unis.

Cette année-là, la guerre en Afghanistan est entrée dans la cinquième année, et la guerre en Irak est entrée dans la troisième année. Le nombre d'Américains tués au combat a dépassé les 2 000.

Cette année-là, les frictions accrues entre les agents chargés de la gestion urbaine et les colporteurs ont suscité la polémique en Chine. Les débats ont finalement abouti un certain consensus social : il existait des problèmes dans l'application de la loi de gestion urbaine, mais la cause profonde réside dans le problème de l'emploi des travailleurs migrants qui devait être correctement résolu dans l'urbanisation. C'était la « Première année de l'intellectuel public » de la Chine. Le « Southern People Weekly » a introduit le terme « intellectuel public » en Chine à travers son article intitulé « Les 50 intellectuels publics influents en Chine ». Certains intellectuels publics ont dit aux Chinois : les forces de l'ordre américaines ne se comportent pas comme les agents de gestion urbaine de la Chine vis-à-vis des vulnérables et elles sont chaleureuses et affectueuses. Mais ces intellectuels publics se sont faits gifler en 2020. Aux États-Unis, face aux manifestants, la police américaine a tiré sans hésiter !

En 2007, le PIB de la Chine a dépassé celui de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, se classant au troisième rang mondial, derrière les États-Unis et le Japon et son poids économique représentait 25 % de celui des États-Unis.

Cette année-là, la guerre que les États-Unis menaient en Afghanistan était entrée dans sa septième année et la guerre en Irak était entrée dans la cinquième. La crise des subprimes a éclaté aux États-Unis alors que la Chine a subi des catastrophes de fortes gelées et de fortes chutes de neige dans des régions du sud. Des trains remplis de passagers rentrant chez eux pour la Fête du Printemps ont été bloqués à mi-chemin. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : s'il y a une catastrophe de gelée et de neige aux États-Unis, le gouvernement américain réagira sûrement dans l'immédiat et personne ne mourra de froid.

Mais en 2021, ces « intellectuels publics » se sont faits à nouveau gifler. En janvier, plus de 50 personnes sont mortes dans la catastrophe des chutes de neige au Texas et des millions de personnes ont souffert de la coupure d'eau et d'électricité pendant plusieurs jours. Le sénateur du Texas Ted Cruz était parti en vacances en laissant les sinistrés grelotter dans le vent glacial.

En 2007, en plus de la catastrophe des gelées, les capacités ferroviaires de la Chine étaient insuffisantes, et il était difficile de trouver un billet lors de la Fête du Printemps. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : c'est un problème du système, car le chemin de fer appartient à l'État, alors q'aux États-Unis, le transport ferroviaire dépend du marché. Mais ils se sont faits une nouvelle fois gifler car la Chine a commencé, peu d'années après, à concentrer ses efforts sur la construction de réseaux ferroviaires à grande vitesse en utilisant des capitaux publics. Aujourd'hui, le kilométrage du train à grande vitesse de la Chine a largement dépassé le total mondial.

En 2008-2009, le PIB de la Chine restait au troisième rang mondial, après les États-Unis et le Japon, tandis que son poids économique a atteint 35 % de celui des États-Unis.

Au moment où les guerres dirigées par les États-Unis en Afghanistan et en Irak se poursuivaient, la crise des subprimes aux États-Unis a déclenché un tsunami financier. Forts de son hégémonie monétaire, les États-Unis ont imprimé de grandes quantités de billets verts, transmettant l'inflation au reste du monde.

En 2008, la Chine a organisé avec succès les Jeux Olympiques de Beijing. Mais le pays a subi un coup très dur : un tremblement de terre de magnitude 8 à Wenchuan, dans la province du Sichuan, a emporté près de 100 000 vies. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : la Chine rencontre toujours des problèmes et des catastrophes, parce qu'elle n'est pas un pays « démocratique ». La Chine n'a qu'à adopter le système électoral occidental pour régler ces problèmes. En 2020-2021, ces « intellectuels publics » ont vu avec embarras que les États-Unis, en dépit des élections « démocratiques », sont confrontés à des affrontements entre partis, à un échec à la lutte contre la COVID-19, à un contrôle inefficace des armes à feu, à des conflits raciaux, et à une prise d'assaut du Congrès par des manifestants... Enfin, dans un pays qui brandit haut le drapeau de la « liberté d'expression », le compte Twitter de son président a été bloqué ! Pourquoi les États-Unis, une « démocratie » bien connue, sont-ils aux prises avec ces problèmes ? On pourrait choisir entre deux réponses suivantes : ce que disent les « intellectuels publics » n'est pas vrai ; les États-Unis ne sont pas vraiment démocratiques.

En 2011, la Chine en 2011 a dépassé le Japon en matière de PIB, se classant au deuxième rang mondial, juste derrière les États-Unis, et son poids économique s’est élevé à 48 % de celui des États-Unis.

Cette année-là, la guerre en Afghanistan était entrée dans sa 11e année et la guerre en Irak dans sa 9e. L'armée américaine a tué Ben Laden, mais poursuivait la guerre dans ce pays asiatique. La même année, des pays du Moyen-Orient ont connu « le printemps arabe » et les États-Unis et d'autres pays de l'OTAN sont militairement intervenus dans les conflits en Libye et en Syrie.

En 2013, le poids économique de la Chine, deuxième économie, était parvenu à 58 % de celui des États-Unis. Son premier porte-avions de fabrication nationale, mis en service en 2012, a traversé en 2013 le détroit de Taiwan.

Les États-Unis n'ont toujours pas cessé leur guerre en Afghanistan et en Irak, tout en poursuivant leur intervention militaire en Syrie. L'État islamique (EI), nouvelle organisation terroriste, a commencé à entrer sur la scène de l'histoire en Irak et en Syrie. Le guerre anti-terroriste des États-Unis a duré plus de 10 ans, mais ne semble pas pouvoir anéantir le terrorisme.

En 2015, la Chine a vu son poids économique monter à 62 % de celui des États-Unis.

Les soldats américains continuaient à combattre en Afghanistan, en Irak et en Syrie. La guerre a poussé de nombreux Syriens à fuir leur pays, d'où une grave crise de réfugiés à laquelle l'Europe était obligée de faire face. Certains pays d'Europe ont ouvert leurs portes et d'autres les ont fermés.

A l'époque, plusieurs attaques terroristes se sont produites dans la région du Xinjiang. Le gouvernement chinois a averti que l'État islamique s'infiltrait dans cette région du nord-ouest de la Chine et que le terrorisme était devenu une grande menace pour la région. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : cette situation était due à la politique « non démocratique » adoptée au Xinjiang. Certains médias occidentaux étaient allés encore plus loin en décrivant les attaques terroristes comme le « soulèvement » des minorités ethniques. Mais la Chine a réussi à réduire à zéro les attaques terroristes au Xinjiang ces dernières années, non seulement à travers des actions sévères contre les terroristes, les séparatistes et les extrémistes religieux, mais également des mesures pour la déradicalisation et la réduction de la pauvreté. Par contre, pendant 20 ans, la guerre « anti-terroriste » des États-Unis s'est soldée par la mort de milliers de soldats américains et le déplacement d'innombrables civils. Et aujourd'hui les États-Unis font partir leur troupes d'Afghanistan en laissant un gâchis !

En 2017, le poids économique de la Chine a atteint 63 % de celui des États-Unis et son deuxième porte-avions a été lancé.

Cette année, la guerre américaine en Afghanistan est entrée dans sa 15e année, la guerre en Irak est entrée dans sa 13e année et la guerre en Syrie est entrée dans sa 7e année.

Depuis cette année-là, il n'y a jamais eu d'attentat terroriste au Xinjiang. Cette année, le train à grande vitesse « Fuxing » a été mis en service avec une vitesse de 350 kilomètres par heure. 

Le PIB de la Chine en 2019 se classe au deuxième rang mondial. L'agrégat économique totale de la Chine a atteint 68 % de celle des États-Unis.

Les soldats américains étaient toujours en Afghanistan, en Irak et en Syrie bien que Trump ait annoncé la défaite totale de l'État islamique.

Le Xinjiang n'a connu aucune attaque terroriste pendant deux années consécutives, et la réduction de la pauvreté est entrée dans la dernière phase. Des émeutes ont éclaté à Hong Kong. Face aux émeutiers, la police de Hong Kong a fait preuve de retenue et de professionnalisme. Des « intellectuels publics » ont dit aux Chinois : pourquoi les manifestants de Hong Kong sont si violents ? Parce que la Chine n'est pas « démocratique » et que la police utilise le gaz lacrymogène contre ceux qui « recherchent la liberté et la démocratie » ! Aux yeux de la présidente de la chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi, les émeutes à Hong Kong étaient un « beau paysage ». Cette fois, c'étaient ces « intellectuels publics » et Pelosi qui se sont faits gifler. Tout au long de l'année 2020,  la police américaine a réprimé les manifestants d'origine africaine avec le gaz lacrymogène, les balles en caoutchouc et même les balles réelles. En janvier 2021, des centaines de manifestants pro-Trump ont envahi le Congrès américain, se sont assis sur le bureau de Pelosi et ont emporté son ordinateur et son podium ! Au lieu d'appeler cela un « beau paysage », Pelosi était en colère et a demandé au gouvernement américain de définir les manifestants comme « gangsters ». Les policiers américains qui ont tiré et tué des manifestants ont été déclarés non coupables.

En 2020, le poids économique de la Chine a atteint 71% de celui des États-Unis.

Les États-Unis ont vu leur guerre en Afghanistan entrer dans sa 18e année, leur guerre en Irak dans sa 16e année et leur guerre en Syrie dans sa 8e année. La région chinoise du Xinjiang n'a connu aucun attentat terroriste pendant trois années consécutives, et la pauvreté absolue a également été éliminée. Le Xinjiang, comme les autres régions jadis pauvres, fait désormais partie d'une société de moyenne aisance.

Cependant, après les attentats terroristes du 11 septembre il y a 20 ans, le monde a été confronté à un changement irréversible.

- À la fin de 2019, l'épidémie de COVID-19 a éclaté en Chine ;

- Le 23 janvier 2020, la ville de Wuhan a été confinée ;

- Le 3 février, deux hôpitaux destinés aux malades de COVID-19 ont été construits à Wuhan en 10 jours ;

- Le 12 mars, la situation épidémique à Wuhan s'est fortement améliorée ;

- Le 18 mars, aucun nouveau cas confirmé de COVID-19 n'a été signalé à Wuhan ;

- Le 8 avril, le confinement de Wuhan a été levé ;

- Le 27 avril, les derniers malades de COVID-19 de Wuhan se sont rétablis et sont sortis de l'hôpital ;

- Le 1er mai, les habitants de Wuhan ont joui des vacances de la fête du Travail comme les gens des autres régions du pays.

- Depuis lors, la Chine est devenue le seul pays sûr avec une croissance économique positive durant l'épidémie.

En même temps, les États-Unis étaient complètement chamboulés. Les « intellectuels publics », dans un embarras incommensurable, ont finalement disparu dans la poussière de l'histoire.

L'année 2020 est la « première année de la disparition des intellectuels publics » en Chine.

En 2021, la Chine est toujours la deuxième économie mondial, mais son poids économique devrait atteindre 75 % de celui des États-Unis, estime le FMI.

La guerre que les États-Unis mènent en Afghanistan entrera dans sa 20e année, la guerre en Irak dans sa 18e année et la guerre en Syrie dans sa 10e année. Le Xinjiang est exempt de violence et de terrorisme depuis plusieurs années. Joe Biden a annoncé : « Nous ne pouvons plus continuer à dépenser en Afghanistan, et nous devons retirer toutes les troupes avant le 11 septembre 2021 ». Cette année, ce sont des politiciens américains qui se mobilisent pour verser de l'eau sale sur la Chine. Ils ont crié :

- L'épidémie en Chine n'a pas du tout été contrôlée, le gouvernement ment !

- Le Xinjiang n'a connu de nouveaux attentats terroristes parce qu'il y a un « génocide », un « travail forcé » et des « camps de concentration » là-bas !

- Il n'y a pas plus d'émeutes à Hong Kong parce que la « démocratie » y a été détruite !

- La Chine se développe rapidement dans le domaine de la science et de la technologie parce qu'elle « vole » les droits de propriété intellectuelle américains !

...

La Chine a réfuté les États-Unis lors du dialogue tenu le 18 mars en Alaska :

- Les « valeurs universelles » que vantent les États-Unis ne représentent pas les valeurs de l'humanité ;

- Les États-Unis n'ont pas le droit de donner des leçons à la Chine ;

- Les États-Unis ne sont pas qualifiés pour dire qu'ils parlent avec la Chine du point de vue de la puissance.

Comme les « intellectuels publics », les politiciens américains qui calomnient la Chine finiraient par se faire gifler.

La Chine n'a pas répondu aux « intellectuels publics » par paroles, mais le développement du pays et le règlement des problèmes. Aux États-Unis, quand il y a des problèmes, la première chose que les politiciens choisissent à faire est souvent la rhétorique et le rejet de la faute.

Au moment où les États-Unis s'adonnent à leurs interventions à l'étranger, la Chine a réussi à résoudre nombre de ses propres problèmes et à offrir une vie meilleure à son peuple. Cela montre que la Chine a choisi un chemin correct, celui de paix et de développement.

(Auteur : Han Peng)

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