Avec une transparence sans précédent, ce film de 60 minutes révèle les raisons du terrorisme au Xinjiang depuis l'intérieur de la région. Il a exposé pour la première fois les hommes « à deux visages » parmi les hauts fonctionnaires, et les « manuels de problèmes » utilisés dans toute la région. Ce documentaire a également bénéficié d'un accès sans précédent au cœur des organisations antiterroristes de la région. Il contient des images jamais publiées auparavant.

CGTN présentera La guerre dans l'ombre, le dernier épisode d'une tétralogie relatant la lutte contre le terrorisme dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine). Il dépeint le sort des résidents du Xinjiang qui vivent avec des séquelles du terrorisme dans la région, dévoilant des histoires intérieures, derrière des décennies de lutte. Jetez un coup d'œil à la bande-annonce et restez avec nous pour en savoir plus !

Le 22 mai 2014, deux SUV avaient foncé dans un marché de rue bondé à Urumqi, capitale du Xinjiang, avant d'exploser en flammes, tuant 39 civils et blessant 90 autres. CGTN a interrogé des policiers qui ont enquêté sur l'affaire, dont Kadir Memet, ancien chef adjoint du Bureau de la sécurité publique d'Urumqi. Ils disent que certains des terroristes avaient été persuadés par des croyances fanatiques, telles que tuer plus de personnes, pour améliorer leurs chances d'entrer au paradis.

Comme l'enquête officielle l'a découvert, un grand nombre d'auteurs des attentats terroristes du Xinjiang ont été fortement influencés par des pensées radicales d'extrémisme. Abdul Tursuntohti est l'un d'entre eux. Espérant atteindre le paradis, il a dit qu'il était prêt à tuer son fils si Allah lui ordonnait de le faire. Lorsqu'on lui a demandé ce que ce serait au paradis, il a répondu qu'il y aurait 72 femmes qui l'attendaient là-bas. Il purge une peine de neuf ans pour incitation au terrorisme et autres crimes.

Internet est devenu un terrain de bataille clé dans la lutte chinoise contre le terrorisme au Xinjiang. Depuis des années, les extrémistes utilisent Internet pour endoctriner l'extrémisme sous forme de propagande et répandre des vidéos de recrutement. Jetons un coup d'œil pour voir le travail quotidien des gardiens d'Internet au Xinjiang, qui contrôlent les influences nocives.

Les jeunes instruits sont devenus des cibles pour les recruteurs des groupes terroristes à l'intérieur et à l'extérieur du Xinjiang. Dolqun Yalqun et Dilnur Eziz étudiaient tous deux à l'étranger lorsqu'ils sont tombés sous l'emprise de l'extrémisme. Cette expérience a bouleversé leur vie et les a finalement conduits derrière les barreaux.

Ces dernières années, la presse occidentale a fait monter la pression sur les centres de formation professionnelle du Xinjiang. Les centres, qui dispensent une formation professionnelle à ceux qui sont égarés en suivant des idéologies extrémistes, ont été décrits comme des « camps de concentration » et sont fréquemment critiqués par les médias occidentaux. Li Juan, le plus haut législateur du Xinjiang, a déclaré que l'approche de la Chine n'était qu'une pratique internationale.

Almira Muhter était une étudiante assidue avant de devenir radicalisée. En 2012, elle a été reconnue coupable d'incitation au « jihad » en ligne et condamnée à 10 ans de prison. Pendant qu'elle purgeait sa peine, elle a rencontré Bai Fengjie, l'un des instructeurs de la prison qui l'a aidée à changer d'avis sur le « jihad ». Bai dit que son travail consiste à ramener des enfants errants « sur la bonne voie ».