Les habitants de différentes ethnies du Xinjiang (nord-ouest de la Chine) essaient de se forger leur propre avenir au milieu de la tradition. Alors que la peur du terrorisme dans la région s'apaise, la stabilité nourrit l'espoir d'une vie meilleure où l'on peut vivre à son gré.

Le Bayanbulak, la deuxième plus grande prairie de Chine, se trouve au pied du Tianshan - la source d'eau pour une grande partie du Xinjiang. Adoré par les moines locaux, le fleuve qui descend des montagnes est très apprécié. Pour préserver la zone, le gouvernement cherche à sensibiliser les gens à l'environnement. Pour Tiemerbat Darimzhan, abbé d'un monastère local, la préservation de la source d'eau est aussi sacrée que sa religion.

Memet Mehsum vit dans le comté de Bachu, une oasis dans le désert de Taklamakan au sud du Xinjiang. Dans un endroit où la pêche est un gagne-pain pour les habitants, Mehsum a suivi son père et est devenu aussi pêcheur. Une vie simple, il se sent chanceux de vivre au bord de l'eau, souhaitant de transmettre ces compétences aux futures générations.

Le Bayanbulak est la plus grande réserve de cygnes en Chine. Considérés comme des anges par les bergers mongols, les cygnes y trouvent non seulement une condition d'habitat favorable pour leur séjour, mais reçoivent également des soins exceptionnels de la part des rangers locaux. Ayant un lien profond avec les cygnes, les rangers de la réserve s'occupent des cygnes comme s'ils étaient leurs enfants.

La mission du botaniste Yang Zongzong est de trouver et de cataloguer toutes les espèces des plantes du nord du Xinjiang. Jusqu'à présent, il a recueilli 10 000 à 20 000 spécimens. Il dit qu'aller dans la nature et découvrir ces plantes colorées lui donne énormément d'excitation.

Pendant plus de 30 ans le scientifique Li Zhongqin a surveillé les traces du réchauffement climatique et d'autres changements environnementaux sur le glacier Numéro 1 des montagnes Tianshan au Xinjiang. Selon Li, depuis 1962, date à laquelle la surveillance a commencé, 20 % du glacier a fondu en raison de l'augmentation des émissions mondiales de carbone et des gaz à effet de serre.

Pour le musicien du Xinjiang Memetjan Metqasim, sa ville natale Hotan a été une source d'inspiration sans fin. En mêlant la modernité et la tradition, le côté national et le côté mondial, il a créé son propre style, unique. Il dit que sa musique ne consiste pas seulement à composer une mélodie, mais aussi à exprimer ses émotions. 

Meng Lulu est une artiste du cuir de la ville d'Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine. Meng dit qu'elle a beaucoup appris sur la culture ethnique du Xinjiang, un trésor, grâce à son travail. 

La ville de Kachgar, dans le sud du Xinjiang, est connue pour être un carrefour commercial sur l'ancienne Route de la Soie qui reliait autrefois la Chine à l'Occident. À Kachgar, Mardan Ablimit possède un établissement où il prépare du « café de Kachgar » en mélangeant des épices locales à la boisson. Le résultat est un breuvage unique qui rappelle aux visiteurs le glorieux passé de la ville.

Pour les producteurs de coton de Bachu, au Xinjiang, le sol est aussi précieux que la vie elle-même. Ces dernières années, grâce à la politique chinoise pour la « revitalisation rurale », la culture du coton a connu une mise à niveau. Bon nombre des processus laborieux impliqués dans la culture et la cueillette du coton sont désormais effectués par des machines. Les agriculteurs disent que cette culture est devenue beaucoup plus efficace en termes qualitatifs.

Au Xinjiang, selon les traditions, les femmes musulmanes ne peuvent pas sortir de chez elles librement et s'habiller comme elles le veulent. Même une robe de mariée blanche est inacceptable pour beaucoup de gens. Samira Arkin, qui a ouvert une boutique de robes de mariées à Kachgar, souhaite que les femmes puissent embrasser leur indépendance et exprimer ouvertement leur aspiration pour la beauté.

Lorsque Zileyhan a entendu parler pour la première fois du travail dans l'usine dans le nord de Bole, elle n'a pas hésité à saisir l'occasion. Avec le salaire de plus de 5 000 yuans (640 euros) que Zileyhan gagne par mois, sa mère, gravement malade, a pu se faire soigner et son père a pu acheter la première voiture de la famille.

Mettohti Memet Rehim, un ancien agriculteur de la localité de Cele, dans le Xinjiang, a déménagé à Dalian, une ville côtière à l'est de la Chine. En arrivant, ce qui l'a impressionné le plus est l'abondance d'eau, lui qui est natif d'une ville particulièrement aride... Il explique que les salaires sont plus élevés à Dalian, ce qui lui permet d'élever plus facilement ses trois enfants et de soutenir sa famille.

Yusup Emet Kerim est propriétaire d'un restaurant à Chengdu. Il est originaire de Yengisar du Xinjiang. Pour l'aider à faire des affaires, sa femme a renoncé à des emplois bien rémunérés. Selon lui, son sentiment d'épanouissement vient du fait de travailler dur et de voir les assiettes vides laissées par les clients. Maintenant, il veut encourager les jeunes de sa ville natale à sortir et à explorer le monde extérieur.

Merziye a découvert son affection pour le football, tandis que sa mère pensait que le sport était réservé aux garçons. Merziye a déclaré qu'elle ne souhaitait pas vivre comme sa mère et sa grand-mère, qui ne travaillaient que dans la maison. Elle a rejoint l'équipe de football de l'école. Sa mère a fini par accepter le fait que les filles peuvent aussi jouer au football.

Étudiant à Ili, au Xinjiang, Erjanat Nurkidir rêve de devenir danseur et de diffuser la culture traditionnelle de sa région. Au début, son grand-père, qui travaille comme berger, considérait que ce rêve était inutile. Mais, après avoir regardé une danse exécutée par son petit-fils, il a versé des larmes de fierté, et a changé d'avis…

En tant que mère de deux enfants, Minawar Memet bénéficie de services pour la santé tels que des examens médicaux gratuits et des vaccinations. Cependant, ces politiques étaient inimaginables à l'époque où sa mère Atihan Yakup accouchait. Atihan a déclaré qu'à l'époque, les femmes se contentaient de faire le ménage et de s'occuper des enfants, et rares étaient celles qui travaillaient hors de la maison.

« Au-delà des montagnes : La vie au Xinjiang » est un film de 80 minutes racontant la vie au Xinjiang d'aujourd'hui. Il dresse le profil de 24 personnes vivant le long du nord et du sud des monts Tianshan au milieu de changements socio-économiques dynamiques. Ce documentaire vise à briser les stéréotypes et à dissiper les idées fausses tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la région par quatre parties : « Les temps nouveaux », « Le travail porte ses fruits », « La nouvelle génération » et « L'homme et la nature ». La version française est lancée sur CGTN Français le vendredi 16 avril à 08h30 !

« Au-delà des montagnes : La vie au Xinjiang » est un film de 80 minutes racontant la vie au Xinjiang d'aujourd'hui. Il dresse le profil de 24 personnes vivant le long du nord et du sud des monts Tianshan au milieu de changements socio-économiques dynamiques. Ce documentaire vise à briser les stéréotypes et à dissiper les idées fausses tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la région par quatre parties : « Les temps nouveaux », « Le travail porte ses fruits », « La nouvelle génération » et « L'homme et la nature ». Il sera présenté en première sur CGTN le 16 avril 2021. Restez à l'écoute.

Le documentaire Au-delà des montagnes - La vie au Xinjiang sera présenté en première sur CGTN vendredi le 16 avril 2021. Ne manquez pas de le regarder en ligne.